30 juillet 1952: un jet de la R.A.F. se fait escorter par une soucoupe volante

 

Texte d’origine à:
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2150710/UFO-sighting-RAF-pilot-dubbed-Saucer-Sam-1952-left-aviation-minister-convinced-alone.html

Traduit de l’américain par le Grepi

 

Ceci constitue l’un des plus fascinants récits se rapportant à une rencontre avec un ovni. Elle a été jugée si crédible qu’elle a convaincu un ministre du gouvernement britannique, qui a demandé une enquête.

Ce n’est qu’à présent, et pour la première fois, que l’observation d’un ovni par un pilote de chasse de la RAF, ainsi que le haut niveau de l’enquête que cela a déclenché, peut être révélé.

Les faits se sont déroulés le 30 juillet 1952 alors que le Flight Sergeant Roland Hughes se trouvait en vol d’entraînement au-dessus de la République Fédérale d’Allemagne (RFA), à bord de son De Havilland Vampire FB9.

Alors qu’il retournait à sa base, il annonça avoir été «intercepté par un disque métallique brillant», qui escorta son avion avant de repartir à toute vitesse.
Le mystérieux objet fut aussi détecté par les radars au sol, ce qui permit de constater que l’engin volait à une vitesse bien au-delà de celle de tous les appareils connus à l’époque.

Roland Hughes fit son rapport sur l’incident auprès de ses supérieurs, lesquels le prièrent de se rendre chez le Ministre de l’Aviation, Duncan Sandys, afin que celui-ci soit informé personnellement.
A la fin de l’entretien, le ministre rencontra des employés de la Couronne appelés «Senior civil servants» et leur fit savoir qu’il était convaincu de l’authenticité de la déclaration faite par le pilote.

Cette observation d’ovni est non seulement l’une des plus précises faite par un membre des forces armées en service actif, mais elle démontre aussi avec quel sérieux elles sont prises en compte par les autorités, alors que ces dernières ont historiquement toujours minimisé le fait que ce genre de rapport ait fait l’objet d’enquête.

Cet incident, impliquant un jet et un ovni, a été découvert à la suite de la déclassification de certains documents par le centre «Churchill Archive» de l’université de Cambridge. Ce centre gère les documents concernant Sir Winston Churchill, et également ceux du ministre Duncan Sandys, qui avait épousé Diana, la fille aînée de Winston Churchill.

Dans un mémorandum adressé à Lord Cherwell, conseiller scientifique en chef du gouvernement, quelques jours après l’entretien avec Roland Hughes, le ministre Duncan Sandys dit combien il trouve le récit du pilote convainquant, ce d’autant plus qu’il est corroboré par une détection radar. Étant donné que ce qui s’était passé au-dessus de l’Allemagne avait été précédé peu de temps auparavant par de nombreux rapports similaires émanant de pilotes aux États-Unis, Duncan Sandys écrivit: «Il ne fait pas de doute pour moi que ce que Roland Hughes a observé est un phénomène identique à ceux rapportés aux USA». Lord Cherwell ayant par le passé considéré que les observations faites aux USA découlaient d’une «hallucination collective», Duncan Sandys dans son mémorandum lui reproche cette attitude et maintient fermement sa position, à savoir que les ovnis existent bel et bien.

Le ministre, plus tard promu Ministre de la Défense, continue: «Aussi longtemps qu’une explication scientifique n’aura pas été fournie, il serait des plus dommageables de ne considérer les rapports au sujet des "soucoupes volantes" que comme le produit d’une douce forme d’hystérie». Duncan Sandys écrit également qu’il y a largement assez de preuves démontrant que des phénomènes étranges et inexpliqués se produisent.

Ces documents ne sont qu’une partie des milliers d’autres rendus publics au cours de ces dernières années. Ils ont été trouvés par le Dr Davis Clarke, un académicien de l’université Sheffield Hallam, alors qu’il menait une recherche pour la nouvelle édition d’un livre sur les ovnis, pour le compte des «National Archives».
Par un heureux hasard, le Dr Clarke avait été contacté peu avant sa découverte par le fils de Roland Hughes, qui avait lu la première édition du livre et désirait partager des informations au sujet de ce que son père avait vu.

En effet, avant son décès en 2009 à l’âge de 79 ans, Roland Hughes avait raconté à son fils, Brian, ce qui s’était passé. Brian avait transmis ces informations au Dr Clarke ainsi qu’un journal personnel dans lequel son père avait noté les détails de son observation d’une part, et le compte-rendu de son entretien avec Duncan Sandys d’autre part.
Tout ceci figurera dans la nouvelle édition du livre, qui sortira au mois de septembre 2012, après que de nouveaux dossiers concernant les ovnis aient été rendus publics par les National Archives au cours de l’été 2012.

Dans ce qui a été transmis par Brian Hughes, on apprend que son père pilotait l’un des quatre avions appartenant au Squadron N° 20 du RAF’s 2nd Tactical Air Force, qui retournait à la base d’Oldenburg dans le nord de l’Allemagne de l’Ouest.
Les avions volaient en formation à haute altitude et la visibilité était optimale.

Roland Hughes raconta qu’il y eut soudain un flash de lumière argentée haut dans le ciel au-dessus de lui. Cette lumière descendit rapidement vers lui jusqu’à ce qu’il constate qu’il s’agissait d’un «disque métallique argenté brillant». Sa surface luisait comme du papier d’aluminium, sans aucune rainure ou pli apparent. Il pouvait clairement voir la surface métallique très réfléchissante de l’engin, sur laquelle il n’y avait pas la moindre trace de soudure visible. Il estima le diamètre de la soucoupe à une trentaine de mètres, soit environ l’envergure d’un bombardier Lancaster. La soucoupe l’escorta quelques secondes avant de disparaître dans le ciel. Les autres pilotes ne purent être témoins de l’observation car les avions effectuaient un virage ce qui ne leur permettait pas de voir la soucoupe. Néanmoins, l’objet avait été détecté par les radars au sol.

Six jours plus tard, R. Hughes fut envoyé à une autre base de la RAF au nord de l’Allemagne, Fassberg, afin qu’il fasse rapport à ses officiers, ainsi qu’à Duncan Sandys qui était en visite d’inspection sur la base. La première question que le ministre posa à Hugues fut de savoir la quantité de bière qu’il avait bue la veille de l’événement!

Lorsque la rencontre de R. Hugues fut connue de tous, ses collègues aviateurs le surnommèrent «Saucer Sam», en rapport avec un personnage créé par l’acteur et comédien Stanley Holloway. On peignit même une soucoupe volante sur le flanc de son avion.

Le fils de Roland, Brian, né en 1967, travaille maintenant au Ministère de la Défense à Bovington Camp, dans le Dorset. Il dit que pendant son enfance toute la famille était au courant de ce qui était arrivé à son père, bien que celui-ci n’en parla pas spontanément. Le plus que nous en apprîmes, dit-il, fut après l’avoir bombardé de questions.
Son père a été très rationnel par rapport à ce qu’il a vu, se contentant de décrire aussi précisément que possible son observation. Il n’a jamais fait de recherches dans le domaine des ovnis ou des soucoupes volantes et ne portait d’intérêt ni au supranaturel ni à la science-fiction.
Si c’avait été quelqu’un d’autre que son père qui lui ait raconté cette histoire, il aurait été sceptique.

Roland Hugues a dit un jour à son fils: «Les gens pensent qu’on est dingue si on leur affirme avoir vu une soucoupe volante. Je n’en ai vu une que cette fois-là, et jamais plus depuis lors».

Le Dr Clarke, bien que faisant partie des sceptiques vis-à-vis de la problématique des ovnis, pense qu’il n’y a absolument aucun doute que quelque chose a été observé par Roland Hughes, qui n’est pas un affabulateur. Mais la seule position honnête à adopter est que nous ne savons pas ce que c’était.

Peut-être y a-t-il une explication scientifique à apporter avant de passer sans autre à la conclusion qu’il s’agit de visiteurs extraterrestres?