1969 : Rencontre avec un OVNI à Great Lakes Naval Station


UFO Casebook Magazine Issue 442, Issue date, 01-31-11
Source: http://www.ufocasebook.com/mag/013111.html

(Traduction Grepi)

 

Au début du mois de mai 1969, j’étais en service militaire actif à Great Lakes Naval Station, Illinois. J’avais été assez «chanceux» pour être assigné comme sentinelle à ma caserne, de minuit à quatre heures du matin.
On m’avait placé au bout d’un balcon au troisième étage d’un des nombreux bâtiments qui se trouvaient dans ce secteur de la caserne. Tous ces bâtiments étaient absolument identiques: trois étages, dix mètres de large et cinquante de long.
Ils étaient construits parallèlement les uns aux autres et séparés par un espace d’une bonne dizaine de mètres qui permettait, le cas échéant, de laisser passer des véhicules.

La nuit était claire et fraîche et j’étais bien content qu’il n’y ait pas de vent. J’étais impatient d’avoir fini mon tour de garde et regardais fréquemment ma montre pour voir combien de temps encore je devais rester là. C’est ce que je faisais à trois heures onze exactement quand le silence de la nuit fut rompu par le cri d’une autre sentinelle qui se trouvait dans le bâtiment à ma gauche.
J’ai violemment sursauté et ai compris la raison de son cri quand j’ai vu ce que cette sentinelle me montrait frénétiquement dans le ciel, à quarante-cinq degrés, au bout des bâtiments juste en face d’où nous nous trouvions.

Là-haut, tombant du ciel, on voyait une boule de feu orange et flamboyante qui arrivait droit sur nous avec un bruit ressemblant à une voile qui claque par grand vent.

Ma première pensée fut: «C’est un météore!» et la suivante: «On va mourir!».
Au moins ce serait une mort rapide car la boule serait sur nous dans moins de trois secondes. J’étais là, debout, éberlué, attendant l’impact qui allait survenir.

Mais cela ne se produisit pas. Arrivée à environ trois mètres du sol, exactement à mi-chemin entre l’autre sentinelle et moi, la boule s’arrêta sur place!
J’ai pensé que ceci devait être ce qui arrive quand on va mourir et que l’on revoit passer toute sa vie en accéléré. Mais rien de tel ne se produisit. J’étais là, debout, à regarder en contrebas la surface qui paraissait en fusion d’une sphère totalement silencieuse, d’un diamètre de quelques mètres… et qui recommençait à se déplacer!

Je tiens à relever qu’à aucun moment je n’ai ressenti de chaleur en provenance de cette sphère, ni n’ai senti une quelconque odeur de brûlé.

Elle n’est pas repartie brutalement depuis sa position arrêtée, mais a accéléré progressivement jusqu’à atteindre une vitesse de deux mètres par seconde environ, tout en gardant une ligne parfaitement horizontale entre le bâtiment où je me trouvais et celui de l’autre sentinelle. Lorsqu’elle est arrivée à ma hauteur, à huit mètres de moi environ, j’ai pu remarquer qu’elle «volait» à un mètre du sol et ne tournait pas sur elle-même.

Elle a continué ainsi sa route jusqu’à ce que je ne puisse plus la voir, mon balcon n’étant pas aussi long que le bâtiment dans lequel je me trouvais. Néanmoins, j’ai pu distinguer encore pendant plusieurs secondes entre les baraquements le reflet de la lueur qu’elle émettait, jusqu’à ce qu’elle ne disparaisse progressivement.
Je n’ai pas aperçu la boule s’élever mais, comme je l’ai dit précédemment, le bâtiment me bouchait la vue.

Lorsque tout fut terminé, je jetai un coup d’œil à ma montre: il était trois heures, onze minutes et quarante secondes.

Après un instant, j’ai regardé l’autre sentinelle et lui ai dit: «Que fait-on maintenant?»
Il hocha la tête comme pour s’éclaircir les idées et répondit: «Pour sûr, on ne va pas prendre le risque de faire un rapport pour un truc aussi dingue!».

J’avais seulement dix-sept ans à l’époque et j’ai suivi son conseil, mais maintenant je pense qu’il est temps d’en parler. C’est ce que je fais.
Quand je ferme les yeux, je revois encore cette boule de feu. J’ai pensé que jamais quelque chose de pareil ne réapparaîtrait dans ma vie, mais j’avais tort!

En effet, plus de trente ans après cet événement, mon frère me demanda par hasard mon avis au sujet de quelque chose d’étrange qui se trouvait sur la vidéo qu’un de ses clients lui avait transmise par mail.
Mon frère est maître armurier et son client lui avait envoyé des vues prises lors d’une démonstration de tir à la mitrailleuse, en Alabama.

Après deux minutes de film, le cameraman avait dirigé sa caméra vers le ciel en entendant les gens autour de lui s’exclamer et se demander ce qu’il y avait «là-haut».
Mon sang se glaça lorsque je vis ce qui apparut à l’image, et se glace encore maintenant quand j’y repense.
A vingt-cinq mètres au-dessus de la foule planait l’exacte réplique de la boule que j’avais vue!

J’ai essayé d’obtenir le film mais n’y suis pas encore parvenu pour l’instant.

Avec mes salutations.

Un vétéran de l’US Navy