Presque quarante ans plus tard, un ex-pilote militaire révèle sa rencontre avec un OVNI

Article paru le 4 avril 2012 sur le site du journal Huffington Post
http://www.huffingtonpost.com/2012/04/03/ufo-encounter-pilot_n_1396078.html

Traduit de l’anglais par le Grepi

 

Au cours de la nuit du 6 février 1975, Larry Jividen, capitaine au sein d’un Squadron de Réserve de la Marine, était aux commandes d’un T-39D Sabreliner, avion à réaction d’entraînement au combat, en compagnie de cinq officiers pilotes de la Navy, à l’occasion d’un vol spécial d’entraînement.
Il ne savait pas encore que ce vol se terminerait en jouant au chat et à la souris avec un ovni.

Pendant presque quarante ans, Jividen n’a jamais parlé de ce qui lui était arrivé. C’est seulement à présent qu’il s’est décidé à le faire.

Jividen faisait partie depuis neuf ans du Corps des Marines avant de devenir pilote de ligne.
Ce soir-là, il avait décollé après le coucher du soleil de la base navale aérienne de Pensacola, en Floride, pour un vol de deux heures qui devait le ramener à son point de départ.

Voici le récit que fit Jividen au Huffington Post:

«Aux alentours de 21.00, nous étions en train de descendre pour arriver à onze mille mètres d’altitude lorsque j’aperçus une lumière rouge compacte sur nos 01.00 heures, au même niveau que notre appareil.
«Cela ne clignotait pas, comme les feux anticollision qui se trouvent habituellement sur les avions. Pensant que ce pouvait être un autre appareil, j’appelai Pensacola Approach Control pour savoir lequel des deux avions devait se poser en premier».

Ce que Jividen et ses cinq coéquipiers observaient était un disque rouge, d’apparence solide, ressemblant à un élément du jeu pour enfants «Marble» tenu à bout de bras.

Lorsque le contrôle au sol l’informa que le radar ne détectait rien d’autre que leur avion, Jividen fut plus que troublé.
Il demanda alors l’autorisation de quitter le couloir d’approche pour aller vers «l’intrus» et voir de plus près de quoi il s’agissait.
Alors qu’il se dirigeait vers l’objet, ce dernier fit de même et fonça droit sur son avion.

«Tout à coup, il se déplaça de droite à gauche en passant juste devant le nez de mon avion et s’arrêta net sur mes 11.00 heures. Je décidai alors de m’approcher de lui en augmentant ma vitesse. A ma surprise, l’objet restait toujours à la même distance devant mon avion, ce qui voulait dire qu’il adaptait sa vitesse à la mienne.
«Je décidai alors de descendre en dessous de lui afin de l’observer sur un fond de ciel étoilé et m’assurer que c’était bien quelque chose de solide. Ensuite je grimpai pour l’avoir en vue avec, cette fois-ci, le Golfe du Mexique comme arrière-plan».

La rencontre avec cet ovni rougeoyant pris fin au bout de cinq minutes, lorsque l’engin s’éloigna vers l’horizon en direction de la Nouvelle-Orléans à une vitesse fantastique!

Lorsque l’équipage fut de retour à Pensacola, Jividen relata son observation sur un formulaire. Depuis lors, ni lui ni quiconque n’entendit plus jamais parler de cet incident pendant plus de trente ans.

L’aventure de Jividen est maintenant narrée dans un nouveau livre du colonel John Alexander, retraité de l’Armée, dont le titre est: OVNIS: Mythes, Conspirations et Réalités.

«J’ai fait toutes sortes de vérifications au sujet de Jividen, et la première chose que j’ai pu constater est qu’il avait reçu plusieurs «Distinguished Flying Crosses» pour ses actions héroïques. C’est quelqu’un de franc, loyal et honnête. Je suis certain qu’il a bien vu ce qu’il raconte et je tiens son témoignage comme hautement crédible, plus crédible même que ce qui peut être rapporté par bien d’autres personnes».

L’exceptionnelle autorisation top secret que le gouvernement des États-Unis a accordée au colonel John Alexander dans les années quatre-vingts lui a permis d’accéder à de nombreux documents officiels relatifs aux ovnis, ainsi qu’à des rapports de première main dans ce domaine. Il a aussi créé un groupe de scientifiques et de responsables gouvernementaux de haut niveau, destiné à étudier le phénomène ovni.

Finalement, le colonel Alexander en est arrivé à la conclusion que le gouvernement des États-Unis avait des preuves quant à la réalité des ovnis, mais il n’a pas pu trouver d’indices établissant que les USA tenaient délibérément la chose cachée du public, ni qu’un contact aurait été pris avec des aliens.

Il expliqua que ce qui était observé avait des propriétés d’objets physiques, dont les capacités surpassent toute notre technologie actuelle, notamment au niveau des accélérations fulgurantes et des virages à angle droit pris à des vitesses si grandes que pas un seul des organismes vivants tels que nous les connaissons ne pourrait y survivre.

Un des scientifiques a aussi fait remarquer que, à une plus large échelle, les ovnis observés par les pilotes militaires et civils présentent un danger potentiel pour la sécurité aérienne.

Certains scientifiques disent qu’on ne peut rien tirer de l’étude des ovnis, car si c’était possible, on aurait déjà à disposition des données fiables à analyser. Selon Richard Haines, précédemment chercheur à l’Ames Research Center de la NASA, cette assertion n’est que partiellement valable, vu que ce sont les pilotes eux-mêmes qui, consciemment ou non, se retiennent de fournir les données qui permettraient une analyse scientifique du problème.

Richard Haines préfère utiliser l’acronyme UAP pour Unidentified Aerial Phenomena (en France il y a exactement la même chose: PAN, Phénomènes Aériens Non-Identifiés) en lieu et place d’UFOs (OVNIs). R. Haines faisait auparavant partie des sceptiques quant à la réalité des ovnis, mais il est revenu sur ses positions et dirige actuellement le NARCAP (National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena).
Il a confié au Huffington Post que l’objectif du NARCAP était de rendre plus sûrs les vols commerciaux et privés, notamment eu égard aux UAP qui présentent un réel problème de sécurité aérienne.

R. Haines est le responsable scientifique du NARCAP et travaille avec une équipe de quarante personnes, dont certaines à l’étranger. Il traite les cas d’observation d’ovnis que des pilotes craignent de divulguer officiellement lorsqu’ils sont encore en service actif. Il pense que cette peur de parler représente un réel frein à la collecte des données et à l’étude scientifique de la question des ovnis.
Il affirme que la crainte qu’ont les pilotes de parler n’est pas une peur physique liée aux  ovnis rencontrés, mais plutôt une peur en rapport avec la perte possible de leur emploi s’ils font une déclaration officielle.

Le NARCAP a pour objectif de renforcer la sécurité aérienne par rapport aux ovnis mais, paradoxalement, les compagnies aériennes ne sont pas intéressées par sa démarche car elle impliquerait pour elles qu’effectivement la sécurité n’est pas pleinement assurée!

 

Pour des raisons évidentes, la plupart des rapports d’observations traités par le NARCAP proviennent de pilotes déjà retraités. C’est notamment le cas de celui de Jividen pour lequel son observation est restée gravée dans sa mémoire, même quarante ans après les faits.
Selon R. Haines, ce rapport est particulièrement intéressant du fait qu’il y avait six témoins dans l’avion et qu’ils n’ont pas pu tous être le jouet d’une illusion.
De plus, l’objet n’a varié ni l’intensité de sa luminosité, ni sa forme, ni sa taille pendant toutes les minutes qu’a duré l’observation, ceci bien qu’il se soit déplacé en accélérant et en passant devant l’avion jusqu’à se trouver à une position à 11.00 par rapport à celui-ci, tout en synchronisant par la suite sa vitesse avec celle de l’appareil de Jividen. On peut se demander quel phénomène naturel serait capable de se comporter ainsi?

R. Haines ne parvient pas à déterminer ce que sont ces objets insolites que des pilotes ne cessent de voir depuis des décennies.
«En tant que scientifique, je ne sais honnêtement pas de quoi il s’agit, mais je garde toutes les options ouvertes tant que je ne dispose pas de suffisamment d’éléments de preuves. Jusque là, je me refuse à toute spéculation».

Les recherches de John Alexander l’ont quant à lui conduit à une importante conclusion en rapport avec les cas d’ovnis avérés.
«Si vous abordez le problème au niveau de son point fondamental, à savoir y a-t-il une intelligence derrière ces phénomènes - et il semble bien qu’il y en ait une - découvrir l’énergie différente de la nôtre utilisée par ces engins devient une question-clé, dont la réponse pourrait être incroyablement utile pour l’humanité».

Quel qu’ait pu être l’engin rouge et circulaire que Jividen et ses équipiers ont rencontré au cours de cette nuit de 1975, deux choses l'ont interpellé.
Voici ce que Jividen en dit:
«Premièrement, il n’a pas été détecté par les radars et, deuxièmement, d’après sa silhouette et ses mouvements par rapport à mon avion, il s’agissait d’un objet solide qui se déplaçait par ses propres moyens.
«Je ne crois pas que la science actuelle dans le domaine de la physique soit suffisamment avancée pour pouvoir comprendre ce que sont les ovnis. Il se passe dans le domaine ovni des phénomènes liés à la physique que nous ne pouvons ni interpréter ni évaluer. Ils semblent clairement être sous le contrôle d’une intelligence, mais peut-être n’est-elle pas extraterrestre?»