Après un silence imposé de 37 ans, un officier de la R.A.F. révèle une détection radar de plusieurs ovnis

Traduit de l’anglais par le Grepi selon les deux sites ci-dessous: 

http://www.ufocasebook.com/2008b/rafexpert.html
http://news.scotsman.com/uk/RAF-officer-breaks-37year-silence.4489914.jp

 

Un ancien officier de la Royal Air Force a affirmé que les ovnis sont réels et ont peut-être envahi l’espace aérien britannique, contredisant ainsi les affirmations officielles selon lesquelles ces théories sont «stupides et arrogantes».

Le Wing Commander Alan Turner - chef opérateur des radars de la RAF pendant vingt-neuf ans - a dû jurer de ne jamais rien révéler après qu’il eût détecté une série d’objets non identifiés grimpant en flèche à une vitesse incroyable au-dessus du sud de l’Angleterre.

Mais à présent, l’officier, décoré de la MBE (Member of British Empire) par la Reine pour ses années de bons et loyaux services, a décidé de parler publiquement pour la première fois de son extraordinaire expérience.

Agé de soixante-quatre ans, Alan Turner, alors chef du contrôle du trafic aérien sur la base aérienne de la RAF à Lossiemouth, affirme, lui, qu’il est «stupide et arrogant» d’écarter la possibilité d’une présence extraterrestre et reste ouvert à la probabilité qu’il ait observé des engins d’une autre planète.

Le Ministère de la Défense a souligné hier soir qu’il y avait des «explications rationnelles» à de telles observations.

L’incident, qui a stupéfié et hanté Turner pendant des dizaines d’années, s’est produit à la base de la RAF de Sopley, sur la côte sud-ouest de l’Angleterre, en été 1971.

A cette époque, il était en service en tant que superviseur militaire avec la responsabilité de surveiller par radar l’espace aérien britannique, afin de détecter de potentielles intrusions provenant de l’Union Soviétique.

Le jour en question, Turner et ses treize subordonnés furent surpris et inquiets au vu des développements d’une observation radar inattendue.

Il se souvient clairement de ses hommes en train de s’exclamer: «Bon Dieu, qu’est-ce que c’est que ça!?». Il se rendit à une console et on le pria fébrilement de regarder la zone à l’est de Salisbury Plain.

Trente kilomètres à l’est de l’extrémité de cette plaine, on voyait une série de «blips» radar en train d’apparaître. Au début il y en avait cinq, puis six, puis sept qui se déplaçaient tous dans le même axe à environ cinq cents kilomètres à l’heure.

Ils se dirigeaient au sud-est, tous à la même vitesse, séparés chacun par une distance de dix à onze kilomètres. Après avoir parcouru soixante-cinq kilomètres depuis leur apparition, ils s’évanouissaient de l’écran radar, remplacés par un nouveau spot au bord de l’écran, là où ils avaient été détectés initialement.

Entre le moment où ils avaient été détectés et celui de leur disparition, ils étaient passés de mille à vingt mille mètres d’altitude.

Monter à une telle altitude sur soixante-cinq kilomètres était absolument impossible pour n’importe quel engin terrestre conventionnel de l’époque. Seul le chasseur «Lightning» aurait pu approcher cette performance, mais pas en maintenant une aussi parfaite formation.

Afin d’en avoir le cœur net, Turner tenta de faire intercepter ces objets en déroutant un jet Canberra revenant d’Allemagne de l’Ouest.

Arrivé à moins de deux kilomètres d’un des échos radar, le pilote annonça d’une voix blanche qu’il détectait sur sa gauche quelque chose qui grimpait à toute vitesse. Ni lui ni son copilote ne purent avoir de contact visuel avec ce qui produisait l’écho radar en question.

Six radars militaires et des aiguilleurs du ciel à London Heathrow ont confirmé l’observation et transmis des rapports à ce sujet.

Quelques jours après, Turner fut convoqué au bureau du chef d’escadrille dans lequel deux hommes en civil, qui ne déclinèrent pas leur identité, l’interrogèrent sur ce qui avait été observé.

On l’avisa que ni lui ni son équipe ne devaient parler à quiconque de ce qu’ils avaient vu, ceci jusqu’à ce qu’ils en aient reçu l’autorisation.

Turner, décoré de la MBE en 1984 et retraité depuis 1995, a reçu l’assurance qu’il n’y avait pas eu au moment de l’observation de vols d’entraînement, même secrets, de lâchers de ballons météorologiques ou d’autres opérations militaires.

Turner dit: «Je n’ai aucune idée de ce que pouvaient être les objets détectés par le radar, mais je n’écarte pas la possibilité que ce soient des ovnis. Il est tout à fait vraisemblable que nous ayons été visités par des extraterrestres. Je trouve terriblement stupide et prétentieux de penser que nous sommes seuls dans l’univers».

Il considère que le moment est venu pour lui d’en parler ouvertement et a accepté de participer, en tant que «special guest», à une conférence internationale sur les ovnis à Pontrefract, dans le Yorkshire.

Turner dit encore: «J’ai discuté avec trois anciens membres de l’Air Force qui avaient des postes à responsabilité, et eux aussi ont fait des observations similaires, dont ils n’ont pas parlé de peur de subir des représailles».

«C’est aussi pour cela que je me suis tu si longtemps», dit Turner, «Mais je sais ce que j’ai vu!».