Fort Stockton, Texas
un ovni en forme de boomerang de la taille d’un terrain de football


Article original en anglais consultable à l’adresse suivante:
http://www.rense.com/general76/footufo.htm

Brian Vike - Director - HBCC UFO Research - 4-25-7

(Traduction Grepi)


Reconstitution

Cette observation remonte à 1972, mais je ne l’ai pas rendue publique par peur du gouvernement et d’être ridiculisé par mes amis et ma famille. Il pourrait y avoir d’autres enquêtes au sujet de mon témoignage car plusieurs personnes étaient présentes à l’époque lors des faits.

Cela s’est passé alors que je me trouvais à Fort Stockton, une petite ville de 10'000 habitants, à l’extrême ouest du Texas, sur la route de d’El Paso. A ce moment-là, mon père était livreur itinérant pour une compagnie texane. Je me souviens que c’était un samedi (entre 14h et 17h) parce que Fort Stockton était sur l’itinéraire que nous prenions le samedi mon père et moi. Nous étions en train de faire une livraison à un petit magasin appelé «Pick Pack Groceries», dans la rue principale de Fort Stockton. A peine venions-nous de parquer la camionnette devant le magasin que mon père agrippa mon frère, qui était avec nous, me donna une tape sur le torse et dit: «Dites, les garçons, avez-vous déjà vu un OVNI?». Il nous montra alors du doigt à travers sa fenêtre la direction d’une rue appelée «Colpits Street» en disant: «Eh bien, il y en a un là-bas!». Il y avait une école primaire à quelques yards de l’angle de Main Street et Colpits Street au-dessus de laquelle planait à moins d’une soixantaine de mètres un gigantesque engin en forme de boomerang, de la taille d’un terrain de football. De là où je me trouvais, j’estimai son épaisseur à environ 5 mètres.


Reconstitution

Mais ce qu’il y avait de plus bizarre était la manière dont les gens réagissaient. Lorsque mon père sortit de la camionnette, il nous dit d’une voix sourde: «Vous, les garçons, je ne veux pas que vous regardiez cette saleté d’OVNI, on a du travail à faire!». Alors on a déchargé les caisses dont il avait besoin, tout en jetant de temps en temps un coup d’œil vers l’école pour nous assurer que l’engin était toujours là, immobile. J’ai remarqué deux voitures qui s’arrêtaient sur le bord de la route dont les occupants sortaient pour observer la scène.

Après avoir déchargé la camionnette, j’ai dû entrer dans le magasin pour aider mon père à remplir les rayons. Mais la première chose que j’ai remarquée était la façon bizarre dont les gens se comportaient. Il y avait au moins 15 à 20 personnes dans le magasin mais aucune ne semblait dérangée par la vue de ce boomerang au travers de la rue, clairement visible par les fenêtres du magasin. J’ai demandé alors à l’employé à la caisse s’il voyait cet engin, stationnaire au-dessus de l’école primaire. Il me répondit: «Ouais, qu’est-ce que c’est?» et je lui répondis que mon père disait que c’était un OVNI. «Vraiment?» dit-il, «C’est la chose la plus étrange que j’aie jamais vue», et il continua à servir le client suivant. «Donc vous le voyez?» demandai-je, car j’étais vraiment stupéfait que personne ne réagisse à cet événement.

Je pensais que tout le monde cesserait immédiatement ce qu’il était en train de faire et se ruerait dehors pour observer, bouche bée, cette apparition. Mais l’employé continua son job comme si ce qui se passait était un événement habituel, journalier. Et tout le monde faisait pareil. Les gens faisaient leurs achats dans et autour du magasin, vérifiaient leur liste de commissions, comme si de rien n’était. J’ai demandé encore une fois: «Alors vous voyez bien ce machin?». «Oui, oui» me répondit-il à nouveau. Mais l’affaire ne se termina pas là.

Je savais que nous devions faire des livraisons encore le reste de la journée et que nous nous éloignerions de l’école, et de l’engin.

Mais mon désappointement ne dura pas très longtemps. J’étais assis près de la porte de la camionnette, côté passager, alors que nous descendions Main Street. Ma porte faisait face à la partie sud de la ville, et Fort Stockton est plat comme une crêpe.

Les plus hauts bâtiments se trouvaient dans le centre ville et ne dépassaient pas deux étages. Mais la Junior High School faisait trois étages, et il était là…! Un autre, planant au-dessus de l’école. Et j’en vis encore un au sud, planant à la périphérie de la ville. Les seules choses importantes de ce côté de la ville étaient l’Hôpital et un parking pour remorques. Toute cette affaire dura au moins trois heures.

Chaque fois qu’on se déplaçait pour une nouvelle livraison, je regardais par la fenêtre passager pour voir s’il y avait encore des boomerangs argentés, et j’en vis encore jusqu’à la fin de la journée. Mais c’était la façon dont les gens réagissaient qui me stupéfiait le plus. Ils vaquaient à leurs occupations comme si de rien n’était, bien que parfois une voiture s’arrêtait et que les gens en descendaient pour mieux voir. Mais les choses n’étaient pas encore terminées.

Notre dernière livraison eut lieu dans un complexe de carburants à environ soixante kilomètres à l’est de Fort Stockton. Encore une fois j’étais embêté car nous nous éloignions de quelque chose d’absolument phénoménal. Mais croyez-le ou non, j’ai pu en voir loin au sud qui croisaient notre route vers l’est. J’avais même l’impression qu’ils nous suivaient. Tout à coup il y en eut encore un, suspendu au-dessus du complexe.

Mon père avait l’air terrifié et il nous avertit encore une fois de faire notre travail sans nous occuper de l’OVNI. Il parqua alors la camionnette dos au boomerang. Nous déchargeâmes donc les caisses de boissons et mon père se rendit dans le bureau pour régler les affaires administratives, alors que mon frère et moi attendions son retour dans la camionnette. Mon frère prit alors une revue sous son siège et commença à la lire. J’étais étonné de son attitude dans cette affaire, car je me sentais, moi, comme un enfant dans un magasin de sucreries, qui avait envie par-dessus tout de sortir de la voiture pour continuer à observer cet engin brillant. Mais j’avais vraiment peur de la réaction de mon père. J’ai alors demandé à mon frère s’il pouvait voir l’engin. «Bien sûr» me dit-il, «pourquoi?». Je lui ai demandé si cela lui était égal que papa dise que c’était un OVNI et que tout le monde fasse comme s’il n’y avait rien du tout. Il me répondit que papa avait dit de ne pas s’en occuper, alors il ne s’en occupait pas. Si je voulais le faire, c’était mon problème, mais que lui ne voulait pas d’ennuis à ce sujet, et qu’il allait donc lire sa revue.

J’ai alors observé l’engin dans le rétroviseur en réfléchissant à tout cela. Je me demandais pourquoi mon père avait l’air si terrifié et me suis souvenu que des gens pouvaient être abductés, et même mon père. Il était parti depuis deux bonnes heures et, quand il revînt, il avait encore l’air terrifié et ne dit pas un mot. Lorsque nous partîmes je constatai que le boomerang avait disparu. Sur le chemin du retour, j’essayai de revoir un boomerang mais sans succès.

J’ai alors décidé de questionner mes copains le lundi suivant lorsque je serais retourné à l’école. Mais je ne l’ai pas fait. J’ai cherché des informations pendant des semaines dans les journaux. Il y a bien eu des rumeurs d’augmentation sensible d’observations d’OVNIS et de mutilations de bétail, mais rien concernant ce qui nous était arrivé. Ce n’était pas un dirigeable et je savais que notre gouvernement n’avait pas cette sorte de technologie.

Je sais qu’il y a eu de nombreux témoins. Mon frère, toujours en vie, peut confirmer tout ce que j’ai écrit. 


Reconstitution