Avion sous surveillance?

Au-dessus de Coppet

Enquête du Grepi sur place le 24 avril 2009
Merci à Nicolas, nouveau collaborateur, pour les reconstitutions

 

André était mécanicien de locomotives aux CFF (Chemins de fer fédéraux) et situe son observation comme faisant partie de la vague d’apparitions du 5 novembre 1990 au soir. Il se souvient avoir pris pour de l'intox gouvernementale les multiples témoignages du lendemain dans la presse, tant à son avis ils ne reflétaient aucunement ce qu'il avait vu.

Ce soir-là il stationnait sur la voie 3 à Coppet avec son train de marchandises, en attendant d'être dépassé par trois trains directs.

Son attention fut alors attirée par quelque chose de très lumineux dans le ciel. En fait, il s’agissait d’un classique avion à réaction civil qui venait de décoller de l’aéroport de Genève-Cointrin et qui se dirigeait vers Lausanne. Toutefois cet avion était entouré de lumières orangées à ce point lumineuses qu’il pensa de prime abord que l’appareil était en feu.

Mais ce qui le sidéra fut de constater que l’avion était surplombé de ce qui semblait être un énorme disque (forme suggérée par la disposition des "projecteurs" et non par la vision réelle d'un disque) qui volait de conserve avec lui, et dont tout le dessous était muni de sortes de projecteurs répartis sur son pourtour. Ces «projecteurs» éclairaient violemment le dessus du jet.

Au-dessus de la locomotive d’André!


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Comme André avait dans son habitacle un poste radio qui faisait également scanner de fréquences, et qu’il connaissait l’anglais, il se connecta à la fréquence de la tour de contrôle de l'aéroport de Cointrin pour tenter de comprendre ce qui se passait.

Le pilote de l’avion de la British Airlines décrivait à la tour la présence de lumières étranges autour de son appareil et demandait si le radar de l’aéroport détectait quelque chose. La tour lui répondit négativement et le pilote s’enquit alors de la possibilité d’exercices d’avions militaires «Tigers» dans le secteur. Là également, la réponse de la tour fut négative. Il fut demandé au pilote de consigner un rapport sur le phénomène.

Soudain, le disque quitta l'avion et s’en éloigna en descendant progressivement vers le lac Léman à vitesse moyenne jusqu’à arriver à peu de distance de la surface de l’eau, qui refléta alors les puissantes lumières émises par le disque volant. Puis, comme s'il avait rebondi sur le lac, l’objet, qui se trouvait dans l’axe de la localité riveraine française d’Yvoire, disparut quasi verticalement dans le ciel à une vitesse fulgurante.

Au-dessus du lac Léman!


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Dans la presse des jours suivants, André fut contrarié de voir l'explication des scientifiques, lesquels prétendaient qu'il s'était agi de la chute d'un satellite sur le nord de l'Europe, ce qui ne cadrait absolument pas avec ce qu’il avait observé, tout particulièrement la fuite verticale de l’engin vers le ciel alors qu’une chute de satellite prend bien évidemment une direction inverse. Étant quasiment au pied du Jura, il n'aurait certainement pas vu ce pseudo satellite tombé à ses 9 heures. Fait confirmé par l’un de ses instructeurs qui lui a affirmé que le phénomène était bien en dessous de la ligne de crête du Jura, vu depuis son balcon à Châtelaine. De plus, la ligne de fuite de l'ovni passait de quasi au-dessus d'André pour se terminer à ses 14-15 heures.

Pour en revenir à la description du phénomène, André précise que de l’engin, lorsqu’il surplombait l’avion, émanait aussi une grosse lumière centrale à son arrière produisant une queue ressemblant à celle d’une comète, entourée sur le devant et les côtés par d’autres lumières plus petites.

La relation des faits dans le journal Tribune de Genève ne correspondait pas à ce que qu’il avait vu, mais il croit se rappeler qu’un engin dont la description est tout à fait similaire aurait été observé en France trois semaines plus tard.

 

Indiquer la cote 46.320304,6.189015 comme critère de recherche dans Google Earth pour trouver le lieu exact de l’observation avec l’avion,

et la cote 46.351786,6.257401 pour le lieu approximatif de l’observation au-dessus du lac

 

Une observation en Pennsylvanie présentant des point communs avec celle-ci figure dans notre rubrique "nouvelles du monde anglophone". - GREPI