Le G.R.E.P.I., ne reculant devant aucun sacrifice, a lancé ses meilleurs limiers sur l'affaire du vol 127 de Swissair et de son inquiétante rencontre du 9 août 1997. Il a le plaisir de vous livrer, tout frais, tout chauds, les éléments y relatifs ainsi que ses conclusions.

  1. La dépêche publiée dans la presse un mois et demi après l'événement.
  2. Le rapport officiel du National Transportation Safety Board (NTSB) tel que publié sur son site plusieurs mois après l'incident (mais traduit par nos soins) http://www.ntsb.gov/Aviation/NYC\97A193.htm (aimablement transmis par Bruno Mancusi). Ce rapport est le résultat de l'enquête menée par l'organisme de sécurité aérienne, sous le regard du FBI...
  3. Les résultats des démarches du GREPI auprès de différentes sources autorisées.

 

1.

  Entre le 26 et le 29 septembre 1997, les journaux nationaux diffusaient cette dépêche de l'Agence télégraphique suisse:  

"OVNI OU MISSILE? UN "OBJET" A FROLE UN BOEING DE SWISSAIR"

"L'avion reliait Philadelphie à Zürich le 9 août. Les autorités américaines affirment qu'il aurait croisé un ballon-sonde."

 

"Un Boeing 747 de Swissair reliant Philadelphie à Zürich via Boston a été frôlé par un objet volant non identifié (ovni) le 9 août près de New-York. Les pilotes ont signalé l'incident aux autorités américaines. Selon elles, il s'agit d'un ballon-sonde météo.

"L'équipage de cockpit a vu, à une distance d'environ 50 mètres, un objet non identifié s'approcher de l'appareil à une vitesse élevée, a expliqué Jean-Claude Donzel, porte-parole de Swissair à Genève, sur les ondes de la Radio suisse romande. L'incident est qualifié de sérieux par la compagnie aérienne.

"L'engin a été décrit par le pilote comme rapide, de forme allongée, de couleur blanche et sans ailes. Pour le copilote, il était plutôt de forme ronde. Cette divergence est tout à fait normale compte-tenu de la vitesse de l'appareil, a souligné Jean-Claude Donzel. Seuls le pilote et le copilote ont vu quelque chose, l'incident s'étant produit à l'avant de l'appareil. Ce sont également les seuls à avoir été interrogés le 10 août par les différentes autorités américaines compétentes.

"L'objet aperçu ne saurait être un missile, d'après les Etats-Unis. Il s'agit d'un ballon-sonde météo, a précisé un porte-parole des autorités aériennes américaines. L'équipage d'un appareil de United Airlines qui volait juste derrière celui de Swissair a clairement identifié l'appareil comme un ballon.

"Swissair n'a pas encore eu connaissance de l'hypothèse des autorités américaines. Elle ne connaît pas non plus les résultats de l'enquête en cours qui, selon les autorités américaines, aurait été terminée en un jour.

"Ce n'est pas la première fois que Swissair est confrontée à des incidents impliquant des objets non déterminés.

"Le vol 127 de la compagnie aérienne suisse effectuait le trajet Philadelphie-Zürich via Boston. L'avion se trouvait à 7000 mètres d'altitude et à environ 15 kilomètres de New-York au moment de l'incident, samedi 9 août en fin d'après-midi. Soixante-quatre passagers pour Zürich et dix-sept membres d'équipage étaient à bord. L'interdiction pour Swissair de transporter des voyageurs locaux entre Philadelphie et Boston explique le faible nombre de passagers."
ATS

 

2.

Le rapport officiel du National Transport Security Board (NTSB)

"Identification NTSB: NYC97SA193. La fiche est enregistrée dans le NTSB Imaging System (offline)

Opération de SWISSAIR TRANSPORT CO. LTD (ci-après SWISSAIR) programmée 14 CFR 129
Incident survenu le 9 août 97 à New-York, NY
Appareil: Boeing 747-300, immatriculé: HBIGF
Dommages: 3 indemnes

Le 9 août 1997, à 17h07 environ (heure diurne orientale), l'équipage d'un Boeing 747-300, immatriculation suisse HB-IGF, et opéré par Swissair sous le numéro de vol 127, a rapporté une observation inhabituelle tandis qu'il croisait à une altitude de 23'000 pieds (FL 230) au-dessus de New-York, New-York. L'appareil n'a pas été endommagé, et les occupants n'ont pas été blessés. Le vol 127, qui était parti de l'Aéroport International de Philadelphie, Philadelphie, Pennsylvanie, était guidé selon 14 CFR Part 129, et était opéré en conditions météorologiques visuelles sur un plan de vol IFR (vol aux instruments). Le vol 127 était en route pour Boston, Massachusetts, quand l'observation eut lieu. D'après un rapport de l'enquêteur du Safety Board Air Traffic Control (Bureau de Contrôle de la Sécurité du Trafic Aérien): "Swiss Air 127 était en contact avec le Secteur de Danbury du Boston ARTCC, au niveau de vol 230. Les communications vocales avec Swiss Air 127 étaient de nature routinières jusqu'à 21h07 (TU), quand le vol transmit, '... Sir, je ne sais pas ce que c'était, mais ça nous a juste survolé à quelques centaines de pieds. Je ne sais pas si c'était une fusée ou quoi, mais c'était incroyablement rapide, venant dans la direction opposée.' La tour de contrôle demanda, 'Dans la direction opposée?' Swiss Air 127 répondit, 'Yes Sir, et il était 21h07, c'était trop rapide pour être un avion.' La tour demanda alors à un autre vol, Eastern 986, s'ils voyaient quelque chose comme un missile dans le secteur, 'peut-être sur votre droite'. Ils répondirent qu'ils allaient regarder attentivement, mais qu''ils ne pensaient pas que si ça allait aussi vite, ils auraient la moindre chance. Ils avaient juste vu Swiss Air un instant auparavant'." "Swiss Air 127 rapporta alors qu'ils n'avaient pas eu de warning [avertissement d'un objet en vol], & que l'objet filait trop vite. Le contrôleur demanda alors à quelle distance il était passé au-dessus de Swiss Air 127. Swiss Air 127 répondit, 'c'était juste au-dessus de nous, en direction opposée,et, et je ne sais pas, 2, 3, 400 pieds au-dessus (60, 90, 120m). Tout ce que je peux dire, 127, c'est que tous les trois nous avons vu un objet lumineux, c'était blanc, et très rapide.'"
"Le vol fut ensuite autorisé directement pour Providence, et on lui dit de réduire la vitesse à 300 noeuds avant de contacter le secteur suivant." Les interrogatoires furent conduits avec le commandant et le premier officier le 10 août 1997. L'ingénieur de vol n'avait pas observé l'objet et n'a pas été interrogé. Le commandant rapporta: le vol était par le travers de John F. Kennedy Airport, Jamaica, New-York, à 21h06, et poursuivant directement vers l'intersection RAALF quand l'événement survint. Le commandant était en train de faire une annonce publique aux passagers dans la cabine quand il regarda devant lui et vit un objet blanc. Il le vit pendant moins d'une seconde, et le seul mouvement qu'il distingua fut la direction opposée à sa ligne de vol. Il n'observa aucune aile, et n'était pas sûr que ce fût un avion. Il pensait que cela avait une forme cylindrique. Il n'avait jamais été aussi proche d'un autre trafic auparavant. Il ne pouvait dire avec certitude si c'était stationnaire ou si c'était en mouvement opposé au sens du vol. Cela passa au-dessus du cockpit, légèrement à droite de l'axe de l'appareil. Si cela avait été un peu plus bas, cela aurait heurté l'avion. Au passage de l'objet, il n'y eut ni bruit, ni turbulence, ni coupure ou anomalie d'aucun instrument de vol ou de moteur. Au moment de l'incident, l'avion volait selon un cap de 060 degrés, à 340 noeuds, à l'altitude 230. Le temps était clair, avec des cumulo-nimbus à l'ouest. Le soleil était derrière eux. Il n'y avait pas de TCAS warning [avertissement d'objet en vol]. De plus, il n'y avait pas d'échappement ou de fumée, pas de feu, et il ne put pas distinguer sa taille avec précision. Le commandant fit état d'une expérience de plus de 15'000 heures de vol. Il n'avait jamais vu un missile en vol. Le premier officier rapporta: Le vol croisait à l'altitude 230. Le commandant faisait une annonce publique à la cabine. Le premier officier était en train de coiffer ses écouteurs, et se penchait pour ajuster le volume. En se redressant, il vit l'objet. Il passa au-dessus de sa tête très rapidement. Il était si proche qu'il courba la tête car il pensa que ça allait le heurter. Il dit que c'était blanc, avec une forme ronde. Il n'y avait pas de fumée ou de feu visible émanant de l'objet. Il pensait qu'il passa à environ 100 à 200 pieds (30 à 60m) au-dessus de l'avion, et entre le côté droit du fuselage et le moteur n°3. Il n'y avait pas de dérive, et il semblait voler exactement en sens inverse. Aucun mouvement effectif ne fut discerné, et aucune marque n'était visible. L'objet avait la taille apparente d'un ongle de pouce à bout de bras. Les cadrans de contrôle des moteurs restèrent stables, et la visibilité était à l'infini. Le soleil était derrière l'avion. Le premier officier rapporta qu'il avait rencontré naguère un ballon au-dessus de l'Italie, et que l'objet ne ressemblait pas au ballon. Le premier officier dit qu'il avait une expérience de 7500 heures de vol, toutes civiles. Il avait assisté à des tirs de missiles depuis le sol.
Un contrôle avec le météorologue du Bureau de la Sécurité révéla ce qui suit: BALLONS METEO * Des ballons meteo sont lancés deux fois par jour. * Les heures normales sont 11h00 (TU) et 23h00 (TU) plus ou moins 15 minutes. * Le temps pour atteindre l'altitude de 23'000 pieds est normalement de 25 à 28 minutes. Un fois gonflés, les ballons ont une couleur beige ou brunâtre. * PIBAL (utilisés pour l'observation des vents) et les ballons de plafond sont rouge et noir. * Le point de lancement le plus proche de JFK était Upton, New-York, à environ 43 nautiques à l'est de JFK selon un cap de 085 magnétique. Un contrôle des enregistrements des vents au-dessus d'Upton, New-York, révéla ce qui suit:

Date Heure Altitude Vitesse Direction Température
                     
09 août   12Z   500 MB   35 noeuds   350 degrés   - 14 C
10 août   12Z   500 MB   15 noeuds   360 degrés   - 12 C
09 août   00Z   400 MB   20 noeuds   330 degrés   - 22 C
10 août   00Z   400 MB   20 noeuds   330 degrés   - 22 C

 

Les données radar ont été fournies par le Centre de Contrôle du Trafic Aérien de Boston (ARTCC), au format NTAP. Les données contiennent des cibles secondaires (lumineuses), et des cibles primaires (non-lumineuses). Les données furent transcrites et le vol Swissair 127 fut identifié. Il n'y avait pas de preuve d'une cible se mouvant en direction opposée (ni lumineuse ni non-lumineuse)."

 

3.

Nos commentaires et conclusions sur cette troublante affaire

a) l'explication fumeuse du ballon-sonde
La première (et seule) explication avancée par un organisme officiel américain (la FAA) identifie l'objet comme étant un ballon-sonde. Cette déclaration particulièrement ridicule se heurte à un certain nombre de faits en sa défaveur:
- aucun ballon n'avait été signalé dans le secteur: jamais la sécurité aérienne n'aurait laissé passer une chose pareille, surtout aux Etats-Unis, et dans une des régions les plus denses du monde en trafic aérien (imaginez par exemple de lâcher une vache sur la place Charles de Gaulle à 18h00 un jour de soldes...);
- un ballon n'a pas une vitesse propre supérieure à celle du vent: la vitesse relative à celle de l'avion aurait permis une observation plus longue qu'une ou deux secondes; de plus, les pilotes ont nettement vu un objet fonçant sur eux à très grande vitesse; (Erwin Schaerer, porte-parole de la compagnie aérienne suisse, a déclaré au National Transportation Safety Board (NTSB) que l'objet se mouvait à une très grande vitesse); l'affirmation du rapport selon laquelle le commandant "ne pouvait dire avec certitude si c'était stationnaire ou si c'était en mouvement opposé au sens du vol" est une totale contre-vérité (selon nos sources, aucun des pilotes n'a jamais dit cela);
- aucune donnée radar, ni aucune identification a posteriori, ne confirme la présence d'un b
allon; or les ballons sont suivis attentivement par l'autorité qui les lance, pour pouvoir exploiter de façon fiable les données enregistrées lors du vol de l'engin; (Pat Cariseo, porte-parole du NTSB, a déclaré que l'objet n'était pas apparu sur les écrans radar. Pour cette raison, il pense qu'il ne s'agissait pas d'un objet muni d'un système de propulsion);
- la taille de l'objet ne correspond absolument pas: les ballons ont une certaine vitesse ascencionnelle (ils sont fait pour monter jusqu'à certaines couches de l'atmosphère). En montant, comme la pression atmosphérique diminue, le ballon se dilate. On connaît les valeurs et on peut estimer assez précisément le diamètre d'un ballon à une altitude donnée. A 23'000 pieds, ce diamètre est de 4 à 5 mètres environ: plus gros que la carlingue d'un Boeing! Rien à voir avec l'objet d'une cinquantaine de cm à un mètre de diamètre qui les a frôlés. (1)
- enfin, le rapport du NTSB se garde bien de conclure: les données concernant les lancers de ballons sont indiquées pour l'exhaustivité de l'enquête, mais aucune correspondance n'est même suggérée par les experts.

D'ailleurs, le 28 septembre 1997, les deux pilotes du 747 de Swissair réfutaient à la radio suisse les explications de la FAA selon lesquelles ce qu'ils avaient vu était un ballon-sonde. Tous deux exposèrent leur expérience en matière de ballons.
L'explication du ballon ne fut pas donnée avant 15 jours à partir de la date de l'observation, ce qui est étonnamment long pour un objet dont la position devait être connue des autorités aéronautiques. Jim Peters, le porte-parole de la FAA, a déclaré en effet que le ballon du National Weather Service avait été notifié à l'avance dans ce secteur. Ceci est un mensonge grossier (comme le confirme le rapport du NTSB), qui met en évidence l'état de panique dans lequel se trouvaient les autorités: aucune notification n'a jamais figuré dans les papiers de vol de Swissair 127! De plus, aucune annonce radio n'a jamais été faite pour signaler un ballon dans le secteur! De telles notifications sont conservées un certain temps: mis au défi de produire la preuve de leurs assertions, les responsables en furent bien incapables...
Plusieurs questions se posent alors: qu'est-ce qui peut avoir poussé les autorités américaines à prendre le risque que fait courir un mensonge aussi éhonté? Pourquoi deux semaines furent-elles nécessaires pour imaginer une explication aussi bancale? Que cherche-t-on à cacher? Pourquoi Swissair semble-t-elle avaler cette pilule sans réagir, alors que la sécurité d'un de ses vols a été gravement menacée? Examinons ce que les réponses à ces interrogations peuvent nous apporter:

b) Les silences de Swissair
Le GREPI a donc écrit à la compagnie nationale. Swissair nous a répondu que nous serions bienvenus de nous adresser plutôt à l'Office fédéral de l'Air! Ce dégagement en touche nous a quelque peu surpris: Berne serait-il mieux à même de nous renseigner sur ce qui frôle ses avions au-dessus de New-York?!
Certains facteurs - assez convainquants - paraissent dicter le mutisme de la compagnie: à l'évidence, Washington ne veut pas que du bruit soit fait autour de l'incident (la désinformation de la FAA le prouve). La concurrence fait rage dans le ciel de l'Atlantique nord, et on réfléchit à deux fois avant de s'aliéner la bienveillance de ceux qui ont un pouvoir certain dans l'attribution d'autorisations de dessertes ou de vol. De plus, l'incident tombe en pleine crise des fonds en déshérence et de l'or nazi dormant dans les banques suisses, qui sont sous le feu du président du Comité des affaires bancaires du Sénat U.S., Alphonse D'Amato: pour la première fois depuis la guerre, les relations sont plutôt tendues entre la Suisse et les Etats-Unis, et parmi les mesures de rétorsion dont D'Amato menace la Confédération figure l'interdiction de survol du territoire américain par les appareils de Swissair!... Pas le moment de faire des vagues, donc. (Cette situation délicate requiert d'ailleurs la discrétion du GREPI sur la nature de ses sources).

c) Quand les autorités américaines se prennent les pieds dans le tapis
Pourtant, n'étaient-ce ces circonstances particulières et la puissance menaçante des Etats-Unis, il y aurait en l'occurence de sérieuses raisons de mettre en cause les garanties de sécurité qu'un pays comme les USA prétend assurer aux avions qui y circulent: à quelques mètres près, l'équipage (17 personnes) et les 64 passagers connaissaient un sort funeste...
Ce risque, bien sûr, les autorités de la FAA et du NTSB l'ont ressenti au fond de l'estomac. Elles n'ont pas pu ne pas faire le rapprochement avec le destin tristement célèbre d'un autre Boeing, de la TWA celui-là, qui se termina tragiquement, quasi au même endroit, une année auparavant!... Il est nécessaire de rappeler, pour comprendre le désarroi des responsables de la sécurité aérienne, que la rencontre de Swissair 127 avec un objet blanc lumineux, rond ou cylindrique selon l'angle sous lequel il fut aperçu (2), se produisit quinze jours avant la publication du rapport sur le drame du vol TWA 800. Les nerfs étaient à tendus à leur extrême limite, l'enjeu était énorme, la moindre parcelle d'information filtrant sur la nature véritable de l'observation était explosive! Dans ces conditions, peu importe le fumigène, l'essentiel est de dresser un rideau opaque entre la réalité hyper-dangereuse et une opinion publique qui se pose bien assez de questions comme cela: la pression était tout à fait idoine à produire les billevesées dont le porte-parole de la FAA s'est honoré.
Si dans les deux cas il s'est agi d'un missile (pure supposition de notre part), on se demande évidemment qui a l'audace de lancer ces engins de mort au milieu de couloirs aériens, et pour quelle raison, et comment il se fait que le gouvernement de la nation la plus puissante du monde ne parvient pas à éviter cela
.

 

Non-identifié?

Notre impression après cette enquête est plutôt qu'il est politiquement non-identifiable!

Cet objet n'avait ni l'aspect, et surtout ni le comportement de ce qui fait d'un objet volant un OVNI. Aucune manoeuvre "impossible", pas de virage à angle droit, pas d'accélération foudroyante, pas de sur-place ni de disparition "comme on éteint la TV", rien de tout cela. Il peut tout à fait être de fabrication terrestre.

_________________

(1) L'aspect était blanc lumineux, métallique, avec un diamètre estimé de 50cm à 1 mètre environ . L'avion le plus mince, le "Silhouette", un modèle de recherche dans lequel le pilote s'intalle tout en long, en rentrant les épaules est le seul appareil dont le fuselage - seulement - aurait pu correspondre aux dimensions de l'objet. Ce type d'avion n'aurait pas pu se trouver à 23'000 pieds

(2) Le pilote a vu un objet cylindrique à travers le hublot du copilote, c'est-à-dire à un angle d'au moins 45° par rapport à la marche de l'avion., tandis que le copilote, qui se trouvait davantage dans l'axe de la trajectoire de l'objet, n'a vu qu'un rond, ce qui semble logique.